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Les chevaux : mieux les connaitre pour mieux les aimer

Les chevaux : mieux les connaitre pour mieux les aimer
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6 février 2013

La fourbure

La fourbure est une pathologie grave mais fréquente. Il est essentiel de savoir reconnaitre ses symptomes mais également de connaitre les raisons de son apparition afin de protéger au mieux nos chevaux.

 

Il s'agit d'une mauvaise vascularisation du pied qui entraine la désolidarisation de l'os du pied par rapport au sabot. Cette désolidarisation se traduit par la bascule de l'os, la troisème phalange, vers l'avant. Cette bascule n'est pas obligatoire, elle intervient dans les cas les plus graves et peut même aller jusqu'à percer la sole.

Cette bascule de la troisième phalange est très douloureuse en face aigüe et est irréversible ce qui apporte des modifications à vie sur l'aplomb du pied, la biomécanique du pied et donc sur les contraintes tendineuses et articulaires des membres antérieurs. 

En général, la fourbure ne touche que les membres anterieurs mais touche les deux en même temps et de manière sensiblement égale. En cas de crise on remarque donc une différence de température entre les antérieurs, plus chauds à cause de l'inflammation, et les postérieurs qui sont à température habituelle.

De part la forte douleur qu'elle entraine sur l'avant du pied, elle provoque une position du cheval exagérément campée sur les postérieurs, très caractéristique. A travers cette position, le cheval cherche à reporter au maximum son poids sur l'arrière-main pour alléger les membres antérieurs douloureux.

Le cheval refuse de se déplacer, marche sur des oeufs, ne donnent pas les pieds, souffre et dans les cas les plus graves, reste couché...

 

Une fois la crise passée, dans le cas où la phalange a basculé, la douleur est moins importante mais peut être toujours présente : les tissus sont comprimés et l'os est plus près du sol et donc plus sujet aux douleurs liés aux chocs. On parle alors de fourbure chronique.

Le cheval, pour se préserver de la douleur s'appuiera moins en pince (l'avant du pied) et d'avantage en talon. L'aplomb sera donc modifié et l'usure du pied également : en effet les talons s'useront d'avantage tandis que la pince s'usera moins et pourra donner l'impression de pousser plus vite et d'être particulièrement longue. Sans la visite régulière d'un maréchal ferrant, on pourra alors observer une pousse en "pied chinois".

 

Mais à quoi est-ce dû ?


Cette mauvaise vascularisation du pied peut être due à de nombreux facteurs comme :

- le surpoids. Ainsi les races ayant tendance à l'embompoints, comme les shetlands, peuvent être plus facilement touchés.

- une ferrure trop sérrée

- Des chocs répétés sur la sole, en provoquant une inflammation. Ainsi la conformation du pied peut être un facteur à risque, comme par exemple des pieds plats ou une sole peu concave. C'est pourquoi certaines races, comme les pur-sangs anglais, peuvent être plus facilement touchés.

- une toxicité du sang, qui empeche au sang "empoisonné" de revenir vers le coeur : il reste dans les membres.

Cet "empoisement" peut venir
+ D'un apport excessif en azote (cheval dans un pré trop riche, mais qui n'est pourtant pas gros)
+ De n'importe quelle suralimentation (cheval qui se sauve et qui mange toute la reserve de grains, même si ce n'est pas un cheval gros)
+ De médicaments (vermifuges, antibiotiques, corticoïdes)
+ D'un choc thermique (cheval en sueur qui boit de l'eau glacée)
+ De n'importe quelle infection qui se généralise.



Comment le soigner ?

Il s'agit là d'une urgence vétérinaire. La vie de l'animal est engagée. Il est essentiel de mettre son cheval à la diète (uniquement à boire) en attendant un régime établit par le vétérinaire, et de déferrer rapidement tout en proposant au cheval un sol souple (mais pas trop profond). Une fois la crise passée, le cheval pourra être referré et benéficier du confort d'une ferrure orthopédique.

 

Un cheval ayant déjà eu une fourbure étant plus sensible à cette pathologie et pouvant plus facilement rechuter, il est essentiel de veiller à sa prévention, nottament en veillant à ce que l'animal garde un poids de forme (voire légèrement en dessous), ait une alimentation peu riche nottament en sucres et en azote et soit convenablement suivi par un mérachel ferrant.

 

Dans les cas les moins graves, le cheval peut ensuite reprendre une activité sportive normale, s'il bénéficie d'un bon suivi en maréchalerie.

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27 janvier 2013

Quelles assurances si je prends un cheval en demi-pension ?

Prendre un cheval en demi-pension permet d'accéder à un nouveau visage de l'équitation en permettant de monter seul. Comment être bien protégé dans le cadre d'une demi-pension avec un particulier ?

 

S'il m'arrive quelque chose (sans que ce soit la faute d'un tiers):

Il me faut une assurance individuelle accident, qui aide à couvrir les frais médicaux que ni la sécurité solciale, ni ma mutuelle ne couvrent.
Généralement, nous en avons tous une. Cependant, il faut vérifier auprès de son assurance qu'elle nous couvre même dans la pratique de l'équitation, ce qui est généralement le cas.

Sinon, deux solutions : ou bien voir avec son assurance pour être couverte chez eux (l'avantage est que l'assurance nous couvre alors aussi en dehors de l'équitation) ou sinon, prendre la licence FFE (qui est généralelment obligatoire en club). Il faut savoir que cette dernière nous couvre même sur un cheval de propriétaire et en dehors d'infrastructures affiliées à la FFE.

Une photocopie de ma licence FFE ou de mon assurance individuelle accident sera à transmettre au propriétaire du cheval dès l'établissement du contrat de demi-pension.


S'il arrive un accident à quelque chose d'autre que moi par ma faute : dégâts matériels, cheval que je monte ou autre cheval, tiers personne... :

Il me faut une Responsabilité Civile personnelle. Généralement, nous en avons tous une. Il est important de vérifier que c'est bien le cas auprès de mon assureur.

Une photocopie de ma RC sera à transmettre au propriétaire du cheval dès l'établissement du contrat de demi-pension.

S'il arrive quelque chose par la faute du cheval sans que cela ne puisse être amputé à une erreur d'équitation de la part du demi-pensionnaire (mais normalement hormis faute évidente, l'assurance ne cherche pas la petite bête auprès du cavalier) :

C'est la RCPE (Responsabilité Civile Propriétaire d'Equidé) du propriétaire qui est en jeu. Il peut la prendre auprès de la FFE ou auprès de son assurance habitation.

Il faut exiger une copie de la RCPE au propriétaire du cheval dès l'établissement du contrat. Il faudra que ce dernier vérifie que cette assurance le couvre même quand le cheval est monté par le demi-pensionnaire : chez certaines assurances, c'est automatique, tabdis que pour d'autres, le propriétaire doit le signaler.

Si le propriétaire du cheval refuse de prendre cette assurance qui le couvre pourtant même en dehors du cadre de la demi-pension, le cavalier peut la prendre lui-même, même en n'étant que demi-pensionnaire (quelques dizaines d'euros par an).

S'il arrive quelque chose au cheval sans que cela ne soit la faute de personne (par exemple le cheval glisse et se blesse) :

Même s'il est sous la surveillance du demi-pensionnaire, cela ne passe par aucune assurance.

Dans ce cas, il faut voir avec le propriétaire dès l'établissement du contrat la répartition des frais vétérinaires (avec notamment un plafond maximum pour le demi-pensionnaire) et on peut exiger que le cheval soit couvert par une assurance santé (dans ce cas, il faudra de la même manière voir comment se répartiront les frais de franchise). 
Comme les notions de responsabilité ne sont pas toujours très claires, sur les sommes qui paraissent importantes on peut toujours essayer de faire jouer sa Responsabilité Civile.

Il faut également que le contrat stipule ce qui se passe si le cheval doit être arrêté (diminution des frais de DP par exemple, le temps où le cheval n'est pas utilisable) et cela quelle que soit la raison de l'arrêt.

Enfin, s'il m'arrive quelque chose ou au cheval ou à du matériel par la faute d'un tiers :

C'est la Responsabilité Civile du responsable qui entrera en jeu.

 

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6 février 2012

Puis-je tracter un van sans permis E ?

Pour le savoir, procurez-vous les PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) de votre van et de votre véhicule, ainsi que les PV (Poids à Vide) et PTRA (Poids Total Roulant Autorisé) de votre véhicule.

Ces données ne se calculent pas : elles figurent sur les cartes grises du véhicule et de la remorque et sont fixes.

Ainsi, que vous transportez un cheval lourd ou que vous vous déplacez à vide cela ne changera rien à la réponse.

 

Vous pouvez tracter sans permis E sous certaines conditions :


- soit le PTAC de la remorque est inférieur à 750 kg, ce qui n'est jamais le cas avec un van.

 
- soit la somme entre le PTAC de la remorque et le PTAC de la voiture est inférieure à la fois à 3,5 tonnes et au PTRA du véhicule, et qu'en plus le PTAC de la remorque est inférieur au PV de la voiture.

En résumé : un PTAC remorque > 750 Kg est autorisé si :

PTAC voiture + PTAC remorque < 3,5 tonnes

PTAC véhicule + PTAC remorque < PTRA véhicule

PTAC remorque < PV voiture


C'est cette deuxième solution qui permet de conduire certains van sans permis E, à condition qu'il soit suffisamment léger pour que son PTAC ne dépasse pas le PV de la voiture, et à condition que la voiture soit suffisamment légère aussi pour que la somme des 2 PTAC ne dépasse pas 3,5t (mais suffisamment lourde pour que son PV soit supérieur au PTAC du van et que son PTRA autorise à tracter le PTAC du van) : bref ça ne fonctionne ni avec n'importe quel van, ni avec n'importe quelle voiture.

Pour les vans 2 places cheval, aucune de ces deux solutions n'est possibles, parce que le PTAC du van est toujours trop lourd pour pouvoir entrer dans l'une ou l'autre de ces configurations. Ce sont donc exclusivement des vans une place et une place et demis cheval ou deux places poneys qui permettent d'être tractés sans permis E.

 

Faut-il connaitre le poids des chevaux transportés ?

Connaitre le poids des chevaux transportés n'a pas d'utilité pour savoir s'il est possible de conduire le van sans permis E pusique l'autorisation est liée à des critères fixes (PTAC du van et du véhicule, PV et PTRA du véhicule).

Cependant, vous devez connaitre quel poids votre van est autorisé à transporter. Ce poids est le même quel que soit le permis utilisé ou le véhicule tracteur utilisé et est fourni par la carte grise. Il s'agit de la Charge Utile (CU), qui se calcule en faisant la différence entre le PTAC de la remorque et son PV.

Ainsi, certains vans 2 places sans permis B ne permettent une Charge Utile que de 700 kg, et ne permettent alors le transport que de 2 poneys (2 x 350 kg), et cela quel que soit le permis utilisé (la CU étant propre à la remorque).

 

 

A cela, il faut aussi souligner l'existence d'un certificat de transport qui est indispensable si le transport est réalisé dans le cadre d’une activité économique (concours, élevage...) sur une distance de plus de 65 km.

Il n'est cependant jamais demandé pour des particuliers qui déplacent leurs propres chevaux dans le cadre de loisir et cela quelle que soit la distance.

Plus d'informations sur ce certificat sont disponibles ici : http://www.haras-nationaux.fr/information/accueil-equipaedia/reglementation/transport/transporteurs-et-convoyeurs.html

 

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9 juin 2011

Peser son cheval

Connaitre le poids de son cheval est indispensable, nottament pour doser correctement ses vermifuges.

Trois solutions s'offrent aux propriétaires de chevaux :

  • La première, la plus fiable mais la moins accessible, revient à utiliser une balance adaptée aux animaux lourds. On trouve ce type de balance dans certains haras, qui l'utilisent notamment pour proposer un service de calcul de ration alimentaire, ou encore dans certaines cliniques vétérinaires.

 

  • La deuxième possibilité consiste à calculer le poids en fonction de la taille de votre cheval au garrot et de son périmètre thoracique.

        Voici par exemple, une formule pour estimer le poids d'un cheval de selle au travail : 

Poids (en kg) = 4,3 x périmètre thoracique (en cm) + 3,0 x la hauteur au garrot (en cm) - 785 

Certains sites web proposent des modules qui permettent un calcul automatique : vous n'avez qu'à rentrer vos mesures ! C'est le cas par exemple de Chevalmag.com et de son Hipporation http://www.chevalmag.com/chevalmag/layout/set/empty/Media/Multimedia/Flash/Hipporation%20 ) ou encore du site Cheval-Savoir.comhttp://www.cheval-savoir.com/95-calculer-poids-cheval )

 

  • Enfin, la dernière possibilité, la plus simple, consiste à utiliser une bande de mesure. Cette bande mesure le périmètre thoracique et donne directement une estimation du poids du cheval, en kilogrammes. On la place au niveau la pointe du garrot du cheval et du passage de sangle. Son utilisation est donc facile, et son est coût modéré, puisqu'on la trouve par exemple en vente sur le site Horze.frhttp://www.horze.fr/Bande-de-mesure/50300,fr_FR,pd.html ) pour 4€ seulement (et en plus la livraison est rapide !)

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(Une bande de mesure : photo Horze.fr)

 

 

Ce post de blog a été rédigé en rapport avec le concours de blog Horze, dans lequel je peux gagner un bon d'achat de 500 euros à dépenser sur http://www.horze.fr.

3 avril 2011

Que faire pour un cheval qui tire au renard ?

Il y a 3 types de tireurs au renard :
- le cheval qui panique pour une raison quelconque (un bruit par exemple) et qui cherche à s'enfuir. 
- le cheval qui n'a pas de vraie raison de paniquer, mais qui stresse dès que la longe est trop tendue.
- le cheval qui a compris qu'en tirant un bon coup au renard il peut se libérer.

Premièrement, il faut éviter les longes anti-tire au renard qui sont extrêmement dangereuses : un cheval qui tire régulièrement au renard le fera aussi avec ce type de longe, et il le fera jusqu'à ce que le matériel cède : il y a énormément d'accidents importants liés à l'élasticité de ces longes.

Deuxièmement, sur un cheval qui tire très régulièrement au renard, il faut procéder en 2 temps : l'éduquer à répondre positivement à la pression du licol et aussi lui apprendre à ne plus tirer à l'attache. Comment ? En arrêtant de l'attacher dans un premier temps !
Par sécurité, on ne le laisse de totue manière jamais seul à l'attache un cheval qui a cette habitude, donc d'un point de vu organisationnel cela ne changera rien : on glisse simplement la longe dans l'anneau d'attache, sans la nouer. On fait alors les soins normalement en éduquant son cheval à rester relativement immobile. S'il se déplace, il faut le remettre à sa place, le féliciter quand il est sage, etc... C'est une apprentissage qui est relativement rapide. Au départ, il va essayer de tirer, dans le vide, et ça risque de le surprendre un peu. Il faut se préparer à ce type de comportement, mais c'est peu impressionnant (rien à voir avec le cheval qui tire vraiment). Bien sur, par sécurité, on doit toujours rester à côté d'un cheval qui n'est pas attaché, mais c'est déjà le cas sur un cheval qui tire au renard.

Une fois l'éducation à la pression du licol et l'éducation à l'immobilité à l'attache acquis, on pourra recommencer à l'attacher sans crainte, mais avec toutes les mesures de précautions nécessaires bien sur (licol et longe peu solides, ficelle d'attache peu solide également) : le cheval ne verra aucune différence ! Cela peut prendre quelques mois mais c'est un travail de patience ! 

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18 décembre 2010

Acheter un cheval, point par point

a. Le choix (quel cheval pour moi? pour quel usage?...)

 
Il y a 5 grands types de questions à se poser :

- Qu'est-ce que je veux faire avec mon cheval ?

o Simplement avoir une compagnie : choix d'un retraité. Leur âge peut être très varié, du poulain qui ne pourra jamais être mis au travail au cheval âgé. Souvent, il reste possible de monter en balade au pas de temps en temps.


o Faire de tout à petit niveau : balade, saut, dressage, trec, complet, ponygames, endurance, etc... : le choix de la race est indifférent, chevaux d'Origines Nons Constatées (ONC) compris. Il faudra une santé correcte mais des petits défauts sont acceptés (possibilité par exemple, de choisir un cheval réformé des courses).


o Faire de la balade/rando : choix d'un cheval à orientation extérieur : le choix de race est indifférent, ONC compris, mais il faudra choisir un cheval avec un bon tempérament, un bon dos et de bons aplombs, qui sont les trois critères indispensables à cette pratique.


o Faire du sport : choix d'une race orientée vers la discipline choisie, avec une santé irréprochable. Un cheval Pleins Papiers (PP) ou d'Origines Constatées (OC) est indispensable pour sortie en compétitions amateurs ou pro.


- Quel travail suis-je prête à faire sur mon cheval ?

 
o Je veux le faire entièrement à ma main : achat d'un poulain ou d'un 3 ans non débourré. Attention à ne pas surévaluer ses propres capacités d'éducateur !


o Je veux le faire à ma main sans me sentir capable (ou me sentir l'envie) de l'éduquer et le débourrer : choix d'un jeune, de 3 à 5 ans.


o Je veux un cheval dont le travail de base est acquis (âge indifférent, de 4 ans à plus).


o Je veux un cheval déjà bien mis dans son travail.


- Quel tempérament est-ce que je recherche chez un cheval ?


o Un tempérament très calme, afin de me faire plaisir en toute circonstance, avec la possibilité de le faire monter par des enfants ou des amis débutants : races plutôt orientées extérieur (Irish, Merens, Haflinger...), américaines (apaloosa, quarter ...) ou des individus dans toutes sortes de races et ONC, de 6 ans au minimum, pour éviter certaines surprises liées au changement de caractère.

 

o Un tempérament vif quand il le faut, mais avec un cheval docile : on peut s'approcher des races près du sang ou pur sang (plutôt arabe), mais les individus sont à trier avec précaution.


o Un cheval qui a du caractère et du jus : orientation vers le Pur-sang anglais, l'Anglo-arabe, mais on trouve ce type d'individus chez toutes les races et même ONC.


o Un cheval qui a du caractère, mais pas trop de jus : poneys type shetland, fjord, mais on trouve ce type d'individus chez de nombreuses races et ONC.



- Quels critères physiques ?


o Quelle taille ai-je envie ?
Pour être rassuré, pour faire de la rando ou de la balade ou encore pour un cavalier de petite taille : le choix se portera vers du double poney ou petit cheval.

Pour une orientation sport ou un cavalier de grande taille, on choisira un cheval plus grand.


o Y-a-t-il une race dont je rêve ?
Haflinger, frison, PRE, certains nous font rêver, tout comme certaines robes (palomino, noir, apaloosa...)
Attention à ne pas s'arrêter à ce seul critère !

o Quel âge ?
Avant 6 ans, il faut s'attendre à avoir quelques périodes de tests liées à l'âge : c'est un âge à éviter pour un cavalier peu confirmé.
Après 15 ans, il faut envisager le fait que le cheval devra avoir une retraite d'ici une dizaine d'années (qui passent très vite).

o Quel sexe ?
Les entiers et étalons demandent un bon niveau mais surtout une gestion particulière de la pension.
Une jument pourra permettre de se faire le plaisir faire naître un jour un poulain, tandis que les hongres montreront un caractère moins fluctuant.
C'est cependant souvent un choix qui dépend simplement des goûts personnels, et dans lequel il vaut mieux ne pas s'enfermer.

- Quel budget ?
Tous les critères précédents sont bien souvent liés au budget, et le budget sera donc à adapter en fonction (ou l'inverse : il faudra parfois revoir certains critères à la baisse pour pourvoir entrer dans son budget).
En effet, le budget va surtout dépendre de la race (et en fonction, des origines), du niveau de travail (et éventuellement des résultats en compétitions), de l'âge, du sexe, du modèle et de sa santé.

b. Le repérage (où chercher)

 
Un élevage : si on recherche une race particulière.
Chez les particuliers : petites annonces variées (magazines spécialisés, sites web, journaux gratuits ...)
Par le bouche à oreille : dans les clubs, chez des amis propriétaires, maréchaux ferrants, terrains de concours, ...
Par le biais d'associations (retraités, réformés de courses, chevaux maltraités, poulains orphelins ...)

c. Premier contact avec le vendeur, première rencontre avec le cheval


Premier contact avec le vendeur : connaitre les raisons de la vente, le caractère du cheval, les disciplines pour lesquelles il est fait/prêt, ce qu'il sait faire / ce qu'il ne sait pas faire.
Ce qu'il a fait ses dernières années (son parcours), et tous les problèmes de santé qu'il a eu dans sa vie (notamment : coliques, ulcères, tendinites, maladies)
S'il est à jour dans l'administratif : pucé, identifié, éventuellement vacciné et vermifugé (pour voir le sérieux du vendeur).
Se renseigner également sur son mode de vie (pré, box ?) et son alimentation, afin de ne pas bouleverser trop brutalement ces habitudes en cas d'achat.

Premier contact avec le cheval :
Sauf si l'on recherche un cheval à rééduquer, il faut éviter un cheval qui montre des signes de peur ou d'agressivité envers un inconnu (soi).


Observer sa morphologie, notamment si rien ne choque (membre déformé, pieds mal entretenus, ...)


Faire un pansage, et prendre les pieds. Il faut éviter un cheval qui se montre dangereux pour ces deux étapes (essaye de taper, se lève, ...), sauf si on envisage l'achat d'un cheval à rééduquer.


Demander à ce que quelqu'un le fasse marcher en main, puis le monte brièvement aux trois allures
Si le cheval inspire confiance, monter à son tour dessus.
L'idéal est de pouvoir commencer à monter en carrière, aux trois allures, aux deux mains et sur des voltes, et de tester tout ce qu'il est censé faire, mais brièvement (quelques pas de cession, un seul obstacle pour tester sa franchise, ...).
Ensuite, il est intéressant de pouvoir l'essayer aussi en extérieur (sauf si on ne s'y destine pas du tout).
Il est également intéressant de voir comment il se comporte sous la selle avec d'autres chevaux (notamment en carrière), mais aussi seul (notamment en extérieur).


Il est important d'envisager d'autres essais avant l'achat.



d. La visite d'achat ( quels examens obligatoires? quels examens optionnels en fonction de la pratique recherchée?)


Rien n'est obligatoire. Une visite vétérinaire minimale est cependant indispensable.
Ensuite, selon la valeur de l'animal, les ambitions que l'on se fixe avec lui, et aussi son passé et sa race, mais aussi son budget personnel, la visite peut être plus ou moins complète.
C'est à voir avec le vétérinaire.
Attention à ne pas choisir le vétérinaire du vendeur, car cela le place dans une position délicate : il peut être au courant de certaines choses que le secret professionnel lui interdit de dire, mais que l'éthique l'encouragerait à faire .... bref, une situation très délicate qui est à éviter.

e. Le transport (à la charge du vendeur? de l'acheteur? )


Normalement le transport est à la charge de l'acheteur. Des arrangements à l'amiable peuvent parfois être trouvés, en cas d'une vente urgente par exemple.

f. Quelques points juridiques (droits de l'acheteur, droits du vendeur; que faire en cas de litige?)


Demander à récupérer la carte de propriétaire signée dès le paiement. Le changement de propriété est à faire sous sept jours auprès des Haras nationaux. 

Il existe 7 vices rédhibitoires qui peuvent annuler la vente, tout comme tout vice caché (un vice caché, c'est n'importe quelle chose qui compromettrait l'usage pour lequel l'acheteur à déclaré vouloir acheter le cheval, qui aurait été caché volontairement par le vendeur au moment de la vente).
On peut demander une période d'essai d'une semaine avant l'achat définitif du cheval, mais elle n'est pas une obligation pour le vendeur.

Les pièges à éviter 

- de ne pas faire de visite vétérinaire par soucis d'économie, ou par confiance vis-à-vis du vendeur.
- de ne pas essayer le cheval

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( L'observation des photographies du cheval au modèle peut permettre de se faire une première idée des chevaux à la vente dès la consultation des petites annonces)

2 juin 2008

Quel niveau pour devenir propriétaire ?

Posséder un cheval est le rêve de beaucoup de personnes. Le frein de la majorité des cavaliers est la peur de ne pas être à la hauteur.

On entend souvent qu'il faut le galop 7 pour être propriétaire. La réalité est toute autre ....

Ce n'est pas une question de Galop, mais il existe tout de même une question de niveau : le jeune propriétaire doit absolument avoir le niveau correspondant à son cheval (un petit niveau équestre suffit pour un cheval tranquille, un bon niveau est nécessaire pour un jeune cheval un peu fou).


Le propriétaire est légalement tenu de rester maître de son animal en toute circonstance. Le 'niveau' nécessaire est donc de savoir le tenir au moins en main. Monté, cela dépendra ce qu'il souhaite en faire : l'important est de toujours savoir le maîtrisé, de n'être ni dangereux pour soi-même, ni pour l'animal, ni pour les autres.

Il faudra aussi savoir comment le nourrir, soigner les petits bobos, quand faire appel au vétérinaire, au maréchal-ferrant, au dentiste, à l'ostéopathe, et surtout apporter les soins quotidiens (pansage, curage des pieds...)
Savoir faire un box (sauf s'il vit au pré, auquel cas, il faudra savoir gérer les pâtures), etc... à moins de se faire assister (c'est le cas des pensions par exemple, où le propriétaire peut compter sur l'aide des gérants, des palefreniers, etc..., qui peut être une bonne alternative).

Si le propriétaire envisage d’emmener son cheval à un niveau sportif (randonnées longues, intensives ou fréquentes, compétitions… ) il sera nécessaire pour lui d’être capable de gérer le planning de travail de son cheval.

Une bonne expérience avant d'acquérir un cheval est la Demi-pension, qui permettra au futur propriétaire d'apprendre les gestes quotidiens... qui malheureusement ne figurent dans aucun programme officiels des Galops.

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(Devenir propriétaire : un rêve parfois contraignant)

30 novembre 2007

La vermifugation

La vermifugation du cheval est essentielle pour éviter le surparasitisme provoqué par les vers qui se logent dans son système digestif, mais également dans d'autres parties de son corps.

En effet, même si les éliminer complètement est illusoire, leur grand nombre peut provoquer des pathologies graves, telles des coliques ou des anémies, pouvant entraîner la mort de l'animal.

Quand vermifuger ?

Entre deux et quatre fois par an (à chaque changement de saison) pour un cheval adulte et en bonne santé. Tous les deux mois chez le poulain et la jument gestante ou en lactation (avec un vermifuge adapté).

On peut également vermifuger lorsqu'on a une suspicion d'infestation massive : diharée, base de la queue abîmée, amaigrissement...

Vermifugez tous les chevaux d'une même prairie en même temps.

Quel vermifuge donner ?

Selon les saisons, les vers présents dans l'organisme du cheval ne sont pas les mêmes, et il faut donc choisir un vermifuge qui cible les bons parasites.

De plus, si on utilise régulièrement le même principe actif, les vers peuvent développer une résistance à celui-ci, il est donc important de changer régulièrement la molécule de son vermifuge.

Au printemps et en été, on cherchera à lutter essentiellement contre les vers ronds (petits et grands strongles, oxyures), et on choisira une molécule de type benzimadazole (que l'on retrouve dans les vermifuges Panacur ou Telmin par exemple)

En automne, en plus des vers ronds, on cherchera à lutter contre les gastérophiles (qui sont issus des oeufs jaunes que l'on retrouve sur les membres des chevaux au pré en été) à l'aide de Moxidectine (Equest) ou d'Ivermectine (Furexel, Eqvalan)

En hiver, on luttera contre les ténias à l'aide de Praziquantel (Equitape, Tenivalan)

Afin de lutter contre plusieurs types de parasites en une seule administration, certains vermifuges proposent une association de plusieurs principes actifs, comme par exemple Ivermectine et Praziaquantel (Eqvalan Duo, Equimax) ou Moxidectine et Praziquantel (Equest plus tape, Equest pramox). Ces vermifuges peuvent être donnés à n'importe quelle saison puisqu'ils ont une action sur tous les vers. Cependant, pour être vraiment efficace, il faut les donner dans une periode où les vers sont à un stade précis de leur cycle. C'est donc à l'automne qu'il est le plus pertinent de les utiliser.

Pensez à bien varier le type de molécule d'une saison à l'autre afin d'éviter tout type de résistance aux vermifuges.

Pour bien choisir, demandez conseil à votre vétérinaire.

 

Comment vermifuger ?

Généralement, les vermifuges se donnent par voie orale, sous forme de seringue. L'administration doit se faire sur un animal ayant la bouche vide. Attention à bien respecter la dose selon le poids de votre animal.

Et après ?

Une fois le vermifuge donné, le cheval va éliminer les vers pendant environ 48h. Une fois ce laps de temps passé, changez le cheval de pâture, et nettoyez et désinfectez son box.

Le vermifuge étant un produit chimique, il peut fragiliser la flore intestinale de votre cheval, et une léger diharée peut suivre. Cela n'a rien d'inquiétant si cela est léger et ne dépasse pas 2 jours. Une cure de probiotique (levure de bière) peut être efficace pour renouveler la flore.

 

Et dans la nature ?

Dans la nature, les chevaux n'ont bien sur pas accès aux vermifuges, et cela ne semble pas leur porter préjudice.

Cela s'explique par leur mode de vie : ils peuvent se déplacer sur des centaines de kilomètres durant une même journée, et possèdent des aires de broutage et des aires de déchets bien délimités. Ainsi, il n'y a que très peu de risque pour qu'un cheval réinsérer des oeufs de parasites.

 

Et aujourd'hui ?

Si on souhaite limiter le parasitisme de nos chevaux de façon naturelle, il est essentiel de leur proposer une prairie de surface suffisante (on parle d'une moyenne d'un hectare par cheval), ou il pourra délimiter de lui-même une aire pour ses crottins, et une aire pour brouter.

Il est également essentiel de limiter le surpâturage : c'est sur l'herbe rase qu'on retrouve le plus grand nombre d'oeufs ou de larves.

On peut également enlever régulièrement les crottins des prés.

Malgré toutes ces mesures, vermifuger au moins deux fois par an semble pourtant essentiel.

11 octobre 2007

Le mors

Le mors est un outil de communication entre le cavalier et son cheval. Il existe des centaines de modèles différents avec, pour chacun un rôle particulier.

Mais la majorité des gens les classent simplement par sévérité ("il me faut le plus doux pour mon cheval, donc je choisi ce mors", ou bien "il me faut un mors plus dur pour ce cheval un peu difficile, donc je choisis ce mors"), il s'agit bien sur d'une réduction énorme de la capacité des mors qui ont bien d'autres rôles (abaisseurs, releveurs, encadreurs, affine les aides, etc...), mais pour ce premier sujet sur les mors, je ne vais m'intéresser qu'à ce critère, un des plus importants lors du choix du mors...

Le fonctionnement du mors

Lorsque le cavalier agit sur le mors via les rênes, le cheval ressent le moindre mouvement au niveau de ces barres, de ces dents et de sa langue. Lors du débourrage, on aura appris au cheval à réagir au moindre mouvement sur sa bouche en changeant de directions ou alors en freinant. Si cette étape n'a pas correctement été assimilée, le cheval peut ne pas ralentir automatiquement dès qu'on agit sur les rênes. Il sent très bien l’action sur sa bouche (cette partie du corps est très sensible), mais ne sait pas comment y répondre... et donc n'y répond pas... ou pas comme on le voudrait. On dit que le cheval a la bouche dure.

Cependant, si on insiste notre demande, on peut amener une gêne très forte, voir une douleur, qui agit sur le cheval en venant depuis l'avant. Par réflexe, pour y échapper, il va ralentir... Mais petit à petit, si on ne lui explique pas ce que l'on attends de lui, il va s'habituer à cette gène... et il n'y répondra plus, ou alors en cherchant à s'y soustraire autrement (en accélérant, en passant sa langue par dessus le mors, etc...) Cela ne veut pas dire qu’il ne l’a sent plus !

C'est alors que le cavalier peut être tenter de changer d'embouchure, pour une autre plus dure. Alors, effectivement, la gène sera plus grande, et donc, le cheval pour s'y soustraire ralentira... dans un premier temps... Puis petit à petit, le même schéma se reproduira, et on entrera dans un cercle vicieux... une véritable escalade dans la sévérité des mors....

L'unique solution réside dans l'éducation, ou rééducation du cheval.

Sachez aussi que ce genre de mors peut être utilisé de manière tout à fait correcte, en dressage par exemple. Mais on ne les utilise uniquement sur des chevaux qui répondent déjà à la perfection à un mors classique.

Et surtout, dès lors qu'un mors est utilisé dans le but de freiner un cheval, il ne peut que faire des dégâts...

Pour y voir plus clair,  voici les mors doux « classiques » : mors olive, verdun, chantilly ou aiguille,  à gros canons. Chaque cheval doit répondre parfaitement aux aides de ces mors avant de passer à une autre embouchure.

saumur

(Un mors de bride Saumur)

8 octobre 2007

Quel shampoing ?

Lorsqu'un cheval est vraiment sale et lorsque le temps le permet (pas de vent et au moins 25°C), on peut être amené à le doucher.

 

Mais alors, quel savon utiliser ?

 

Il existe des shampoing spécial chevaux que l'on peut trouver dans n'importe quelle sellerie, aux alentours de 10€ (pour une vingtaine de douches), et qui ont plusieurs propriétés utiles (éloignent les insectes, lustrent et fortifient le poil, anti-pelliculaire, etc...)

 

L'idéal est donc d'utiliser ce type de shampoing, qui ne coûte pas si cher, puisque la douche doit rester occasionnelle (une bouteille vous servira plusieurs années pour un ou deux chevaux).

 

Cependant, par soucis d'économie, certaines personnes vont utiliser des savons ou shampoings destinées à l'utilisation humaine, ce qui peut tout à fait être possible sans porter préjudice à la peau de nos compagnons... à condition de respecter certaines règles ;)

 

Pourquoi les chevaux ont besoin d'un savon qui leur est propre?

 

Comme beaucoup d'espèces animales, les chevaux possèdent une fine couche de sébum protecteur sur la surface de leur peau. Cette couche de protection permet à la peau de garder son acidité naturelle (pH) ce qui permet de lutter contre les champignons, les bactéries, ou d'autres attaques envers l'épiderme.

 

Les shampoings pour chevaux,  brisent cette couche, mais sans perturber le pH, ce qui permet de garder une protection optimale de l'épiderme après la douche.

 

Et si on utilise un savon pour humain très doux?

 

Le savon de Marseille et le shampoing pour bébé sont très doux pour l'homme et les enfants, car ils ont un pH proche des enfants : environ 7, contre 6 pour un homme. Ils sont donc plus basiques.

 

Or, les chevaux ont un pH plus acide que l'homme ! (Environ 5) Ces savons et shampoings sont donc à éviter, contrairement à ce qu'on entend souvent : utiliser du savon de Marseille ou du shampoing pour bébé pour un cheval ou un poney, c'est encore pire que n'importe quel autre savon !

Il existe une exception pour les shampoings pour bébés : un shampoing sur-gras qui respecte le film hydrolipidique qui recouvre la peau. Le film naturel qui est préservé permet alors à la peau de retrouver d'elle même son pH initial très rapidement, et sans dommages (on peut alors se permettre de nettoyer avec un pH non adapté à la peau)

Mais attention, certains shampoings pour bébés ne sont pas sur-gras. Ils fonctionnent alors de la même manière que les shampoings pour chevaux, mais avec le PH du bébé. Cela entraîne la destruction de la couche lipidique, et une énorme perturbation du pH. Tous les soins pour bébés ne peuvent donc pas être utilisés ! Sur l'étiquette, on doit lire : "respecte la couche lipidique" ou "sur-gras", au lieu de "adapté au pH"

 

Alors pensez à lire vos étiquettes avant d'utiliser un produit à usage humain sur votre cheval ;) Même avec une bonne hygiène, ils pourraient attraper une maladie de peau !

 

54073345

( La douche : un moment agréable lors des fortes chaleurs !)

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